9e de la TDS 2025 : la recette de Pierre-Adrien Hivert pour son premier 100M 🏔️
- Simon Tissier

- 3 sept.
- 6 min de lecture
La TDS® 2025 a marqué un tournant pour Pierre-Adrien Hivert, athlète et coach Ibex outdoor. Pour son premier 100 miles, il est allé chercher une superbe 9ᵉ place en 20h40, au terme d’une course aussi exigeante qu’instructive. Plus qu’une performance, c’est l’aboutissement d’un projet construit sur plusieurs mois, avec une préparation millimétrée et une volonté farouche d’apprendre.
À travers son récit, Pierre-Adrien partage l’envers du décor : l’entraînement, les doutes, les moments d’euphorie et les passages à vide mais surtout les enseignements qui font grandir un athlète, et qu’il transmet aujourd’hui dans son rôle de coach Ibex.

Le personnage 🏃🏼
Passionné par la montagne et les grands défis d’endurance, Pierre-Adrien a construit son identité sportive autour du dépassement de soi et de la rigueur. Mais au-delà des performances, il s’est forgé une culture de l’apprentissage : chaque entraînement, chaque course est pour lui une occasion de comprendre, d’analyser et de progresser.
Une approche exigeante et humaine 👨🏼⚕️
Chez Ibex outdoor, PA incarne parfaitement la philosophie :
Rigueur scientifique : une maîtrise des principes d’entraînement, de la gestion des cycles et de la progressivité.
Vision terrain : un vécu concret des efforts d'ultra, qui lui permet de donner des conseils pratiques, réalistes et applicables.
Écoute et individualisation : chaque athlète est unique, et il met un point d’honneur à adapter ses plans en fonction des contraintes personnelles, professionnelles et émotionnelles.
« Ce que j’aime dans le coaching, c’est aider les athlètes à franchir des caps qu’ils pensaient inaccessibles. L’entraînement, c’est une science mais avant tout une aventure humaine. »
Chez Ibex outdoor, nos coachs partagent tous cette double expérience : l’exigence de l’entraînement scientifique et le vécu du terrain. Comme Pierre-Adrien, chacun apporte sa vision, son expertise et son énergie pour vous accompagner dans vos projets, qu’il s’agisse de trail, running, cyclisme ou triathlon.
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Une saison construite pour un rêve : la TDS 2025 ✨
Pour PA, la TDS® 2025 n’était pas seulement une épreuve à cocher dans un calendrier : c’était le fil conducteur de sa saison, une façon d’apprendre, de progresser et de se découvrir sur un format qu’il n’avait encore jamais abordé, le 100 miles.
« Je voulais construire ma saison à travers la TDS®. L’objectif était de découvrir ce format avec le plus de fraîcheur et d’envie possible. »
Cela impliquait de faire moins de courses intermédiaires. Préserver l'envie, arriver sur la ligne de départ sans usure. La MaxiRace fin mai (7ᵉ) fut la seule vraie répétition générale : un test grandeur nature. Le bilan fut positif, mais aussi éclairant : la gestion de l’alimentation et du froid la nuit, encore imparfaite, deviendrait un axe de travail.
Une préparation millimétrée 🎛️
La période juin-juillet-août a été pensée comme une montée en puissance progressive.
Juin : mois de transition et de récupération. 53h d’entraînement, 310 km et 15 000 D+ en course à pied, complétés par du vélo. Les balades en montagne autour d’Annecy servent de base pour relancer la machine.
Juillet : le gros morceau, avec 83h d’entraînement, 620 km et 34 500 D+. Deux semaines à Hauteluce permettent de s’immerger dans le Beaufortain et de reconnaître les sentiers de la TDS. Les sorties longues s’enchaînent, volontairement à basse intensité, ponctuées de descentes actives pour préparer les quadriceps à l’excentrique.
Reconnaissance clé : deux jours de repérage ciblé sur la deuxième partie du parcours. Un choix assumé : « Je voulais garder la découverte des 50 premiers kilomètres, pour me concentrer sur ce qui compte dans la gestion finale. »
Août : une dernière montée en volume (42h sur les 18 premiers jours), entrecoupée d’un petit contretemps avec une ampoule sous le pied. Moins de course à pied, plus de vélo. Point d’orgue : Sierre-Zinal (3h02) comme test de fraîcheur et d’intensité. Puis vient l’affûtage, en partie dans le Jura, avec comme priorité le sommeil, le repos, la qualité.
L’équilibre est trouvé : du volume, des rappels d’intensité, et surtout la conviction d’avoir construit une base solide.


La longue attente avant le départ ⏳
L’attente, comme souvent, est un mélange d’envie et de peur.
« L’attente jusqu’au jour J fut longue. J’avais une grosse envie de prendre le départ, mais aussi un mélange de peur et d’excitation. »
Pour ne pas se laisser piéger, Pierre-Adrien se fixe une règle : ne jamais penser à l’arrivée à Chamonix. Le rêve existe, bien sûr, mais il reste verrouillé. Laisser les émotions s’inviter trop tôt, c’est risquer de perdre le fil.

Courmayeur, 23h50 – entrer dans la bulle
Le départ est presque étonnamment calme. « J’ai trouvé que ça partait doucement. » Puis, dès Maison Vieille, le rythme s’installe. La nuit est longue, mais Pierre-Adrien se concentre sur son allure. Le mot d’ordre : patience.
La descente interminable vers Bourg Saint-Maurice devient un premier test mental. L’envie d’aube, l’envie de chaleur, l’envie d’entrer dans « une nouvelle course » après la nuit. L’assistance de sa compagne, parfaitement maîtrisée, offre un souffle bienvenu. Car ensuite, il faudra affronter 6h30 sans aide extérieure pour plonger dans le Beaufortain.

Quand le corps dit non 🙅🏼
Le lever du jour sur le Passeur de Pralognan est somptueux. Mais au lieu d’une recharge d’énergie, c’est la première alerte : un vrai coup dur. « J’ai fait le dos rond. » Au Cormet de Roselend, la solitude s’installe. Trois heures seul, à avancer au rythme de ses propres pas, sans repères, sans lièvre.

Puis vient la descente vers Beaufort, qui use les jambes. Paradoxalement, le moral remonte : euphorie, sourire, regain d’envie. Pierre-Adrien repart fort vers Hauteluce, trop fort peut-être. « Les sensations étaient dingues, mais je l’ai payé cash 30 minutes après le ravitaillement. »
C’est alors une longue traversée du désert. Du lac de la Girotte aux Contamines Montjoie, tout devient difficile. « Je m’interdisais de penser à abandonner, mais au fond, j’en avais envie. » C’est une spirale négative, un chemin de croix. Et pourtant, malgré la lenteur ressentie, il continue à doubler quelques concurrents.
Le top 10 se dessine 🏆
Aux Contamines, c’est la résilience qui parle. L’assistance, les proches, l’énergie collective redonnent un souffle. Aux côtés de Martin Kern, il attaque la montée du col du Tricot. On lui annonce 10ᵉ. Devant, une silhouette. Il accélère, reprend un concurrent, et bascule 9ᵉ.
La dernière descente sur Les Houches est douloureuse, presque interminable. Les jambes sont raides, les appuis hésitants. Mais il ne lâche pas.
Aux Houches, on l’informe qu’il compte 20 minutes de retard sur le 8ᵉ, et 15 d’avance sur le 10ᵉ. La marge est mince, mais suffisante.
Chamonix, enfin 🏔️
Il reste 8 kilomètres. C’est à ce moment que le rêve longtemps interdit refait surface : le top 10 est possible. L’entrée dans Chamonix dépasse tout ce qu’il avait pu imaginer. « C’était bien plus frissonnant que ce que je pensais. Un moment gravé à vie. » Après 20h40 d’efforts, Pierre-Adrien franchit la ligne en 9ᵉ position, bouclant les 150 km et 9 000 D+ de la TDS.
« C’était bien plus frissonnant que ce que je pensais. Un moment gravé à vie. »

Une aventure fondatrice ☝️
Le bilan est limpide :
Un rêve réalisé, avec un top 10 dès le premier 100 miles.
Une moisson d’apprentissages, condensés en 20h40.
La découverte d’une endurance mentale et physique bien plus profonde que ce qu’il imaginait.
« J’ai jamais autant appris en aussi peu de temps. Je suis passé par toutes les émotions. J’ai découvert un corps et une tête bien plus costauds que je l’imaginais. Merci le sport pour cette découverte ! »
L’heure est désormais à la récupération. Puis viendra le temps de 2026, avec de nouveaux objectifs. Mais une certitude demeure : la TDS 2025 restera comme un tournant, un projet plus grand qu’une course, une aventure humaine et sportive gravée à jamais.
Conclusion ✅
En bouclant sa première TDS à la 9ᵉ place, Pierre-Adrien Hivert a prouvé bien plus que sa valeur sportive : il a montré que la patience, la rigueur et la passion sont les clés pour franchir un cap. Son récit illustre parfaitement ce que représente l’ultra-trail : une aventure qui dépasse la performance, un voyage intérieur fait de doutes, d’euphorie et de résilience.
Ce projet 100 miles n’était pas une simple course, mais une étape fondatrice qui ouvre déjà la suite de son histoire. Pour Pierre-Adrien, l’apprentissage continue — et c’est cette même philosophie qu’il transmet chaque jour aux athlètes qu’il accompagne.
Chez Ibex outdoor, nos coachs partagent tous cette approche :
transformer l’expérience de terrain en outils
concrets pour leurs athlètes.
Que vous visiez un premier trail, un marathon, un ultra ou simplement l’envie de structurer vos entraînements, vous trouverez un coach qui saura vous guider avec expertise et humanité.



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