4e à Wildstrubel by UTMB® – La saison de Chloé Margot
- Simon Tissier
- 3 oct.
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 oct.
2025 restera comme une saison charnière pour Chloé Margot. Passionnée de montagne, amoureuse des sports d’endurance et toujours partante pour de nouveaux défis, elle a enchaîné les expériences variées : route, trail, ski de rando, skimo, triathlon… Rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Pourtant, son année n’a pas été un long fleuve tranquille. Entre la joie d’une victoire symbolique, la frustration d’une blessure, la découverte de nouvelles disciplines et l’excitation des grands rendez-vous, Chloé a traversé toutes les émotions. Son parcours s’est conclu par une superbe 4e place au Wildstrubel by UTMB®, une performance de haut niveau sur un plateau relevé, qui lui ouvre directement la porte de l’OCC 2026.
À travers ce témoignage, Chloé nous livre sa vision personnelle du trail, sa manière d’aborder l’entraînement et les enseignements tirés de sa saison 2025, enrichis par l’analyse de son coach Simon Tissier.
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Ma vision du trail : plaisir, technique et dépassement 🏔️
Pour Chloé, le trail est avant tout une affaire de plaisir et de partage.« J’adore les longues sorties en montagne, surtout quand elles se font en famille ou entre amis. Je me sens vraiment vivante sur les parcours techniques et sauvages. »
Si la performance a une place dans sa pratique, ce n’est jamais au détriment de l’authenticité. « Je m’entraîne avant tout pour me dépasser et prendre du plaisir. »
Une approche qui s’accompagne d’une grande curiosité : « J’adore le sport en général, donc dès qu’on me propose d’essayer quelque chose, je fonce. » Course sur route, ski de randonnée, vélo, triathlon : chaque expérience nourrit son moteur.
Avec humour, elle ajoute : « Heureusement que je ne me coache pas moi-même, sinon ça partirait vite en cacahuètes. Je suis une vraie aficionada du volume ! »
Son entraîneur confirme : « Chloé a besoin de garder beaucoup de sens dans sa pratique, ce qui fait que trop de datas peut vraiment l’alourdir. Elle travaille énormément au ressenti, avec le RPE, et ça marche parfaitement car elle se connaît bien. »
Dans les faits, lorsqu’elle annonce une heure en zone 3, les datas montrent que la séance correspond quasiment à la minute près. Une manière efficace de conjuguer liberté et précision : Chloé reste connectée à ses sensations, et le coach dispose malgré tout de métriques fiables pour piloter l’entraînement.
Une saison 2025 rythmée par la diversité 🗓️
Ce qui frappe dans la saison de Chloé, c’est la variété. Elle n’hésite pas à sortir de sa zone de confort, à alterner disciplines et approches pour enrichir son bagage.
Un hiver entre route et ski de rando 🏃🏼♀️
L’hiver dernier, elle a décidé d’expérimenter une préparation route. « Je n’avais jamais fait ça, mais j’ai voulu tester. Résultat : un record personnel sur 10 km et sur semi-marathon. Ce n’était pas dur à battre puisque je n’avais jamais couru sérieusement ces distances avant ! Mais surtout, je me suis rendu compte à quel point ce type de préparation pouvait être bénéfique pour le trail. »
Ces mois d’entraînement à plat lui ont donné plus de jambes et de moteur sur les sentiers vallonnés. « J’y ai pris goût, et j’ai senti que je me sentais plus à l’aise dans les relances. »
À côté de ça, elle a aussi passé beaucoup de temps à skier. « Spoiler : le ski de rando n’aide pas beaucoup pour la vitesse sur un 10 km ! Mais ça construit une endurance énorme, et surtout j’adore ça. »
Printemps et premiers grands rendez-vous 🏆
5 avril : Chloé participe à sa première course de skimo (35 km, 3500 d+). « C’était une découverte, et j’ai adoré l’expérience. »
Avril : deux semaines de ski de rando en Norvège, pour nourrir son besoin de grands espaces.
Mai : retour au Trail des Paccots (28 km, 1800 d+), une course symbolique. « C’est ici que j’avais fait ma première course il y a dix ans. Revenir dix ans plus tard et gagner, chez moi, c’était très émouvant. »
Été : entre blessures et renouveau 🌞
Le début de l’été devait être un point fort. Chloé s’aligne sur la Pierra Menta, mais une chute dès le premier jour met fin à l’aventure. « J’étais dans la forme de ma vie, et il a fallu me recoudre le tibia. Heureusement, j’en ai deux ! Mais la blessure mentale, elle, était bien présente. » © Photo Léo Roussel - Pierra Menta 2025
Malgré ce coup dur, Chloé rebondit rapidement. Fin juillet, elle prend part à la partie vélo d’un triathlon en relais avec des amies. « J’ai trop aimé ! Ça m’a redonné de l’énergie. »
Début août, elle court Sierre-Zinal. « C’est une course mythique, mais elle ne me correspond pas vraiment. Même si j’ai amélioré mon chrono par rapport à il y a deux ans, je suis repartie un peu sur ma faim. »
Fin août, elle retrouve des sensations à l’Ultraks de Zermatt (32 km, 2000 d+), où elle termine 2e derrière Anne-Lise Rousset. « Cette course m’a redonné confiance en moi. C’était un week-end incroyable avec la team Scott. »
L’avis du coach – Construire une saison complète 👨🏼🍳
Le coach revient sur cette orientation :« On a commencé à travailler ensemble à l’été 2024, mais la saison était déjà lancée. L’automne suivant, on a décidé de cibler la haute intensité (VO2max) et le deuxième seuil (SV2) pour franchir un cap. »
L’hiver a été construit autour d’un gros volume à ski, en basse intensité, complété par deux séances d’intensité et quelques footings. « À l’approche du semi, on a réduit le volume à ski pour remettre du travail spécifique en course à pied et améliorer son économie de course. »
La gestion de la reprise après la chute à la Pierra Menta a également marqué la saison. « Ça a été délicat : il fallait trouver le juste milieu entre prudence médicale et l’envie de Chloé de repartir vite. On a réintroduit vélo puis course à pied progressivement. En deux à trois semaines, elle était repartie. »
Pour le coach, la progression est claire : « Ce que je retiens, c’est sa régularité. Dès les premiers trails, les effets de la préparation se sont fait sentir. C’est une progression linéaire, portée par son investissement. »
Wildstrubel by UTMB® : l’apothéose 🏔️
En septembre, Chloé s’aligne sur le Wildstrubel 50 km. Le terrain, roulant et rapide, n’était pas forcément taillé pour elle. « Mais j’ai réussi à m’accrocher et à sortir une superbe course. »
Elle termine 4e, décrochant au passage son ticket pour l’OCC 2026. « Après les hauts et les bas de l’année, finir comme ça, c’est vraiment gratifiant. »
Le coach décrypte :« Le Wildstrubel est une course particulière. Même si le ratio 54 km/3000 d+ est solide, ce n’est pas technique. Il faut courir vite et tenir sur la durée. Après 30 km, il reste encore 24 km de descente à très haute intensité. Chloé a su rester dans le coup et aller au bout d’elle-même. »
Cette 4e place valide le travail de fond et ouvre une belle perspective : « Grâce à ce résultat, elle décroche sa qualification directe pour l’OCC 2026. On décidera si on l’exploite ou non en fonction de la structuration de la saison prochaine, mais c’est une belle carte à jouer. En attendant, cap sur un hiver solide et quelques cross pour continuer de bosser la vitesse ! »
La saison 2025 de Chloé illustre parfaitement sa philosophie : s’amuser, varier, se dépasser et partager. Des records sur route à la victoire aux Paccots, de la blessure à la Pierra Menta à la 4e place au Wildstrubel, chaque étape a nourri sa progression.
Son coach le résume ainsi : « Le champ des possibles était large en début de saison. Chloé a vu les bénéfices directs de la préparation et a su construire une dynamique solide. »
Chez Ibex outdoor, nous croyons que chaque athlète a son histoire à écrire : viser un podium international, relever un défi personnel ou simplement retrouver du plaisir en montagne. Comme Chloé, chacun peut trouver du sens dans sa pratique avec un accompagnement humain, adapté et durable.
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Cette histoire m'a grandement inspiré. Le parcours de Chloé Margot que j'ai lu m'a renvoyé à mes propres défis : l'ardeur, les blessures, l'incertitude, puis la gratification de repousser mes limites. Sa quatrième position au Wildstrubel by UTMB® illustre cette force calme que l'on retrouve chez ceux qui continuent à avancer malgré tout. À l'instar d'elle, je m'efforce de conjuguer sérieux et amusement, de convertir chaque défi en dynamisme. C'est aussi ce que je perçois chez https://aqua-win.fr/fr-fr/ Aqua-Win : la même notion d'évolution continue, de persévérance et de compétence. Que ce soit en montagne, dans le sport ou dans la vie, tout exige la même chose : de la résilience et un cœur qui abandonne rien.
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