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Rouler, ralentir, repartir : à la rencontre d'Annabelle Broust

"Le sport n'est pas quelque chose de linéaire". Cette phrase résume à elle seule la saison d’Annabelle, architecte niçoise passionnée de cyclisme, présidente du WATT Cycling Club, club qui promeut le cyclisme féminin et l’accessibilité du sport par la mixité, et ambassadrice Ibex outdoor pour la saison 2025.


Cette année, Annabelle s’était fixé un objectif clair : progresser, performer sur les cyclosportives et partager sa passion. Mais entre des moments de grâce – comme sa première place en amateur sur la Traka 100 – et des phases plus compliquées marquées par une baisse de motivation et un protocole médical, son année a surtout été le reflet d’une réalité que connaissent beaucoup de sportifs : avancer, c’est aussi apprendre à s’adapter.


C’est dans ces instants que l’accompagnement Ibex prend tout son sens, en plaçant l’humain et l’écoute au cœur de la performance.


Annabelle broust

Annabelle Broust : entre jeune femme active et sportive passionnée 🚵🏻‍♀️


À 32 ans, Annabelle Broust jongle entre deux vies : « J’ai un peu comme une double vie : ma vie pro et ma vie à vélo ! » confie-t-elle en souriant. Architecte à Nice, elle a pourtant découvert le vélo bien plus au nord, à Rouen, presque par hasard.


« J’ai commencé avec les Rides du Mercredi. Pour moi, c’était surtout l’occasion de passer du temps avec mes potes, et de partager un moment convivial après. Au début, c’était juste des balades le week-end. Aujourd’hui, c’est devenu une part entière de ma vie. »



Cette passion l’a conduite à s’investir dans le collectif. En 2020, elle cofondé le WATT Cycling Club, dont elle est aujourd’hui encore présidente. Très vite, WATT prend une direction claire : celle de la mixité.« On respecte la parité et on a 100 femmes et 100 hommes au club. » précise-t-elle. « On veut montrer que chacun·e a sa place sur un vélo. »


Derrière WATT, il y a un engagement fort : promouvoir le cyclisme féminin, casser l’image d’un sport longtemps perçu comme masculin, et défendre des valeurs d’inclusion. « Bienveillance, respect, non-jugement, entraide, soutien… ce sont les bases. »



D'un simple échange à une collaboration clée ✨


Quand on lui demande pourquoi elle a choisi de s’entraîner avec Ibex outdoor, Annabelle ne parle pas en premier lieu de watts ou de plans d’entraînement. Elle insiste sur autre chose :

« Ce qui m’a attirée, ce sont les valeurs humaines. L’écoute, l’adaptation, le respect de la vie perso et pro… Je ne voulais pas d’un plan figé, impossible à suivre avec les contraintes du quotidien. »

Elle avoue même avoir longtemps hésité à franchir le pas. « Je n’avais jamais pris d’entraîneur avant parce que j’avais peur d’être coincée. Et puis, j’avais cette petite pression en tête : avec un coach, tu n’as plus d’excuse, tu dois réussir. »


Cette collaboration a donc été l’occasion de dépasser cette crainte et de voir les choses autrement. « Mon objectif, c’était surtout de me détacher des pressions de réussite et d’échec que je m’étais toujours mises. Je voulais que cette année soit l’opportunité d’avoir une clé en plus pour progresser, mais aussi pour me sentir mieux dans ma pratique. »


Chez Ibex, Annabelle a trouvé exactement cela : un accompagnement exigeant mais flexible, centré sur la progression et le plaisir, et non sur une performance à tout prix.


Une saison avec des hauts et des bas 🎢


L’année d’Annabelle a été faite de contrastes. Il y a eu des sommets, comme la Traka 100, où elle décroche une première place inattendue en amateur, et des creux, marqués par la perte de motivation et un protocole médical contraignant.


« C’était fou ! » se souvient-elle en parlant de la Traka. « Je suis partie à Gérone un peu en touriste, sans pression, juste pour une cyclo entre copains. Je n’avais pas fait de gravel depuis décembre, donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’y allais full plaisir, zéro objectif. Et puis à mi-parcours, j’apprends que je suis bien classée. Là, j’ai switché en mode compète… et je n’ai rien lâché. »


Lors de The Traka 100, Anna a temriné première amatrice, sous les couleurs de la Café Factory Team de Café du Cycliste.


Mais trois semaines plus tard, le décor change. Une cyclo longue distance l’attend (170 km et 3900 m de D+), préparée sérieusement avec son coach Léo.« Pour celle-là, je me suis mise une pression énorme. Incontrôlable. J’ai fait une belle course, mais le lendemain j’étais saturée. Je ne pouvais plus voir mon vélo. Plus aucun plaisir. Overdose. »


À cette fatigue mentale s’ajoute un nouvel élément : l’impossibilité de prendre le départ de son grand objectif de l’année, la GFNY Vaujany Croix de Fer, à cause d’un protocole médical.

« Perdre l’objectif que tu prépares depuis des mois, c’est un coup de massue. La motivation s’effondre d’un coup. »

Ce protocole l’empêche de rouler pendant plus d’un mois. Et pour Annabelle, habituée à trouver dans le sport un exutoire, l’arrêt est brutal et lorsque nous lui demandons comment elle l'a vécu, elle nous répond : «Mal haha. Le sport c’est mon moyen de décompresser du travail, mon moment avec les copains, ma soupape. Là, il a fallu ralentir de force. »


Ces hauts et ces bas, Annabelle les raconte sans détour. Ils témoignent d’une vérité simple : le sport n’est jamais une ligne droite.


Le rôle de Léo, son coach depuis le début d'année 👨🏼‍🍳


Si la saison d’Annabelle a été marquée par des hauts et des bas, son coach Léo a joué un rôle central pour lui permettre de garder un cap. Chez Ibex, l’accompagnement ne se résume pas à un plan d’entraînement ; il s’agit avant tout d’adaptation et d’écoute.


« À l’approche de la période d’examen médical, nous avons diminué les charges d’entraînement, conformément aux recommandations des médecins. Concrètement, cela signifiait arrêter complètement les séances à haute intensité et structurer les entraînements en alternant un jour d’activité et un jour de récupération, en restant principalement en zones 1 et 2. L’aspect performance passait au second plan : la priorité était la santé. » explique Léo.


Mais le suivi ne s’est pas limité au protocole médical. Léo a aussi dû composer avec les moments de fatigue mentale et de perte de motivation. « Dans ces phases-là, le plus important est de ne pas rajouter de pression. Mon rôle a été de respecter le fait que Annabelle prenne ses distances avec l’entraînement, tout en restant attentif. L’idée était de lui laisser de l’autonomie, de freiner quand c’était nécessaire, et surtout de lui permettre de se détacher un temps du sport pour éviter la frustration. »


Cette philosophie se traduit par une posture bienveillante et proactive :« Je suivais son activité sur Nolio, mais je n’intervenais pas si tout restait cohérent. Les séances étaient disponibles, mais c’était à elle de choisir celles qu’elle souhaitait faire, en respectant les zones recommandées. Mon rôle, c’était surtout de préparer l’après : la reprise. Quand les examens ont été passés, on a planifié des séances accessibles et sans pression, pour redonner confiance. »


Un travail de fond, discret mais essentiel, pour que l’athlète retrouve du plaisir avant de retrouver de la performance. « Les reprises sont toujours délicates, il y a un manque de repères. Dans ces moments-là, le rôle du coach, c’est de rassurer, d’accompagner et de garder un esprit ludique dans la pratique. »


Annabelle broust velo

Le regard d'Annabelle 🔍


Pour Annabelle, l’accompagnement Ibex a surtout été synonyme d’écoute et de flexibilité. « Ce qui m’a aidée, c’est l’adaptabilité de Léo. L’entraînement restait un moment plaisir, toujours ajusté à ma forme et à mes envies. »


Elle insiste aussi sur l’importance du lien humain, au-delà du plan d’entraînement. « Léo prenait des nouvelles, voulait savoir où j’en étais. Ça m’a aidé à reprendre dans de bonnes conditions, sans me sentir seule face à ma motivation en dents de scie. »


Cette proximité s’est traduite jusque dans les moments difficiles. « Je me souviens qu’au début du protocole, un jour, j’ai voulu aller rouler pour me défouler… alors que je devais rester calme. Léo m’a rappelé à l’ordre. Sur le moment, j’ai râlé, mais j’avais besoin de ce cadre. »


Au fil des mois, Annabelle a appris à accepter les phases de ralentissement et à valoriser le simple fait de rester active. « J’avais besoin qu’on lève le pied quand j’ai saturé, et qu’on trouve des moyens de garder la motivation quand je ne pouvais pas rouler. »


Si elle devait retenir une chose de cette expérience ? Elle ne réfléchit pas longtemps : « L’écoute, avant tout. C’est ça qui fait la différence. »


Aujourd'hui et la suite 🏔️

Après une saison en montagnes russes, Annabelle s’apprête à remonter sur le vélo avec une motivation retrouvée. « L’envie est forte, mais j’ai quand même un peu la crainte d’être collée. Je redoute un peu ce retour, mais Léo m’a préparé une reprise en douceur, donc tout est en place pour repartir sereinement. »


Cette nouvelle phase s’annonce comme un nouveau départ. « Mes prochains défis ? Pulvériser mes stats et ma PMA, haha. Et puis refaire une cyclo et en ressortir fière de moi. »


Pour elle, l’expérience de cette année a changé son regard sur l’entraînement et l’accompagnement.


« Ce que j’ai compris, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’être un pro pour avoir un entraîneur. On a tous nos défis personnels, et le plus important, c’est d’être bien accompagné. »
Annabelle broust

Annabelle est donc aux portes d’une reprise, avec plus de sérénité et l’envie de retrouver le plaisir du vélo, étape par étape.


Sa saison nous rappelle une vérité souvent oubliée : le sport n’est jamais une ligne droite. Derrière les podiums et les performances, il y a aussi des phases de doute, des imprévus, des pauses forcées.


« Le sport, c’est pas toujours linéaire. Mais avec l’écoute et l’adaptabilité, on garde le plaisir de bouger, et c’est ça le plus important. » résume-t-elle.


Chez Ibex, nous sommes convaincus que la progression naît de cet équilibre : un accompagnement qui respecte la personne autant que l’athlète, et qui permet de transformer chaque détour en étape constructive.


Alors que débute sa reprise, Annabelle avance avec une envie retrouvée et de nouveaux défis à relever. Et nous, on est fiers d’écrire cette aventure à ses côtés.


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