Lavaredo Ultra Trail : la saison accomplie de Grégory Dourthe 🇮🇹
- Simon Tissier

- il y a 5 jours
- 3 min de lecture
Pour Grégory Dourthe, la saison 2025 avait un cap clair : prendre le départ du Lavaredo Ultra Trail by UTMB, sur le format 120 km, et vivre une aventure au cœur des Dolomites.
Une épreuve mythique, rêvée depuis longtemps, synonyme à la fois de dépassement et d’émerveillement.
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Un rêve de Dolomites devenu réalité 🎯
« Je rêvais de faire cette course pour découvrir les Dolomites. »
Le Lavaredo, c’était pour Grégory plus qu’un objectif sportif : une aventure personnelle, un défi contre lui-même et une porte ouverte sur un territoire d’exception.Accompagné par Quentin Hovine, il s’est lancé pour la première fois dans une préparation encadrée, avec des semaines structurées, des échanges réguliers et une approche individualisée.
« J’étais sceptique au début, savoir si cela fonctionnerait, mais je suis très satisfait. Quentin adapte parfaitement l’entraînement à mes contraintes, il est à l’écoute et réactif dès que quelque chose ne va pas. »
Cette collaboration a permis de poser un cadre solide, mêlant rigueur et flexibilité. De quoi aborder l’objectif sereinement, sans excès ni improvisation.
Le Lavaredo Ultra Trail : 120 km d’intensité et de mental 🏔️
Le jour J, la fatigue du voyage et le départ nocturne à 23h ont ajouté une difficulté supplémentaire. « Le début de course s’est bien passé, je suis parti tranquille avec l’objectif fixé avec Quentin : passer sous les 22 heures. »
Mais au 76ᵉ kilomètre, la course bascule. « J’ai pris une grosse hypo, je pense. Il faisait très chaud, physiquement ça tirait, mais mentalement j’étais solide, je savais que j’irais au bout. »
Grégory tiendra bon, seul et sans assistance, jusqu’à la ligne d’arrivée, finisher en 19h34. Une performance impressionnante, symbole de constance et de résilience.
« Je suis content de moi, j’ai vécu une sacrée aventure. »
Rebondir et repartir : les Templiers comme second défi ⚙️
Après une coupure estivale en juillet, Grégory reprend progressivement l’entraînement, même si la motivation est plus fluctuante. « J’avais dit à Quentin que je ferais peut-être l’Endurance Trail des Templiers, sans dossard au départ. Finalement, j’en ai trouvé un et on est partis sur une préparation adaptée. »
Moins d’envie qu’au Lavaredo, mais le travail est fait, avec sérieux, malgré les fortes chaleurs du sud et la fatigue accumulée. Le jour de la course, la présence de sa compagne à l’assistance fait la différence. « C’était rassurant de l’avoir sur les ravitos, ça m’a fait beaucoup de bien. »
Sur les sentiers de l’Aveyron, la course se déroule sans accroc majeur. « Jusqu’au 76ᵉ kilomètre, tout allait bien. C’est long, j’en avais un peu marre sur la fin, mais je savais que ça irait. »
Au final, il boucle la course en 14h40, bien en dessous du temps visé. « J’avais pris large, je visais 17h, et je termine avec des cuisses en béton. »
Une saison d’expérience avant 2026 🔭
Avec deux ultras majeurs au compteur cette année, Grégory clôture sa saison sur une note de satisfaction et de progression.Il regarde déjà vers la suite avec ambition : « Cap sur 2026, avec la Transgrancanaria 126 km en mars comme premier objectif. Ensuite, peut-être l’UTMB, ou l’Ultra-Trail du Beaufortain. Rien n’est encore fixé, mais l’envie est là. »
Des projets qui confirment une trajectoire solide et inspirante : celle d’un coureur passionné, méthodique et fidèle à l’esprit Ibex — repousser ses limites, mais toujours avec lucidité et plaisir.

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