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Grand Trail d’Auvergne : la préparation trail 25 km de Ludivine Sigaud 🔥

Pour Ludivine Sigaud, ce Grand Trail d’Auvergne (GTA) avait une saveur toute particulière. En clôturant sa saison 2025, il représentait bien plus qu’une simple course : une étape charnière dans sa progression, marquant la fin d’un cycle sur les formats 25–30 km et l’ouverture vers de nouveaux défis.


« Cette année, j’avais trois objectifs principaux : le Vulcain, la VVX et le Grand Trail d’Auvergne. Ces trois formats me tiennent à cœur, mais le GTA avait une signification spéciale : c’était une course symbolique, car je souhaitais ouvrir un nouveau chapitre dès 2026, sur des distances plus longues » , explique-t-elle.


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Grand trail d'Auvergne Ludivine Sigaud


L’objectif 🏁

Ludivine visait une double réussite : améliorer son chrono de l’an passé et valider tout le travail de fond réalisé au fil des mois. « Le parcours du GTA était quasiment identique à celui de 2024, donc je voulais voir ma progression de manière concrète. Mon objectif était simple : faire mieux. Mission accomplie avec cinq minutes de moins ! »En parallèle, elle garde toujours un œil sur le podium de sa catégorie M3 — « parfois ça passe, parfois non », sourit-elle — mais l’essentiel restait de constater les progrès.


La préparation trail 25 km 📊

Coachée par Florent Piannezola depuis trois ans, Ludivine s’appuie sur une planification annuelle millimétrée. Chaque hiver, elle prépare son calendrier de courses avant de le soumettre à son coach, qui valide, ajuste et veille à ce que les temps de récupération soient suffisants. « Pour moi, la préparation se fait sur la durée. C’est la régularité qui fait la différence. »


Cette année, la grande nouveauté a été l’intégration de la musculation après une masterclass Ibex animée par Xavier. « À 52 ans, j’ai compris que c’était devenu indispensable. Les premières séances ont été difficiles, mais aujourd’hui, je ressens clairement les bénéfices. » Florent confirme : « Nous avons ajouté une séance hebdomadaire, centrée sur le kettlebell et le renforcement global. Les effets se sont installés progressivement, mais cette constance a été payante. »


La préparation du GTA s’est ensuite structurée en cycles précis : VMA sur piste, VO₂ max en nature, sorties longues et spécifiques, et participation à des événements intermédiaires comme le Trophée des Muletiers — une montée sèche du Puy-de-Dôme intense et exigeante. « Ce n’est pas ce que je préfère, mais je sais à quel point ces séances sont importantes pour gagner en vitesse », confie-t-elle.


Les semaines précédant la course ont alterné entre rigueur et ajustements. « Florent est toujours à l’écoute, il adapte dès que nécessaire. Sur la fin, j’ai senti la fatigue revenir et j’ai écourté un footing pour éviter le surmenage. C’est aussi ça, apprendre à écouter son corps. »


Enfin, la préparation s’est conclue par deux sorties longues consécutives — une rando-course de trois heures suivie d’une séance de deux heures avec les 30 dernières minutes en intensité. « Je n’ai pas tenu l’allure jusqu’au bout, mais je suis allée au maximum de ce que je pouvais donner. J’étais vidée, mais fière. Florent avait vu juste. »


Le jour J 🏔️

Sur le GTA, Ludivine a immédiatement ressenti le fruit du travail accompli : « Les séances de côtes, les navettes, les montées sèches… tout a servi. J’ai doublé plusieurs coureurs dans les ascensions, ce qui ne m’arrivait pas avant. » Les week-ends d’entraînement lourds, planifiés à J-15 et J-21, ont également renforcé son endurance. « Dans la dernière bosse et le tour du lac — ce passage interminable — j’ai repensé à ces séances difficiles. C’est ce qui m’a aidée à aller chercher la ligne d’arrivée. »


À l’arrivée, c’est un mélange d’émotions : la joie d’avoir tenu l’objectif, la fatigue d’avoir tout donné, et le soulagement de pouvoir enfin savourer. « Merci Florent pour cette planification précise et ton soutien constant ! »


Le regard du coach 🎓

Pour Florent Piannezola, ce GTA conclut une saison exemplaire : « Après l’avoir terminé en un peu plus de trois heures en 2024, l’objectif était de passer sous cette barre symbolique. Mission réussie avec un chrono de 2h56. » Il souligne aussi les progrès liés à la musculation et à la diversification de l’entraînement : « Les séances de kettlebell, le home trainer et les ajustements nutritionnels avec Lucie Meyer ont fait la différence. Aucun passage à vide pendant la course, un effort constant du début à la fin : c’est la récompense d’un travail régulier et d’une confiance mutuelle. »


La suite 🔭

La saison 2026 s’annonce ambitieuse : Ludivine passera sur des formats plus longs, avec notamment le 38 km de la Romagnatoise et le 45 km de la VVX. « J’ai un peu d’appréhension, reconnaît-elle, mais je sais que Florent saura m’accompagner vers cette nouvelle étape. »


Une progression maîtrisée, patiente et fidèle à l’esprit Ibex outdoor : avancer pas à pas, sans brûler les étapes, en gardant le plaisir et la curiosité au centre de la démarche.


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