Debrief de saison - Benoit Rostagni : la passion comme motivation 🖤
- Ibex outdoor
- il y a 2 jours
- 4 min de lecture
La saison 2025 de Benoît Rostagni n’a pas été une saison comme les autres. Elle a débuté bien avant le premier dossard, par une opération lourde de l’épaule à l’automne 2024, conséquence d’une rupture de la coiffe des rotateurs. À 60 ans, cette blessure a profondément redéfini le cadre de l’année à venir.
Plus qu’une saison de performance, il s’agissait avant tout d’une saison de reconstruction, faite d’espoirs, d’ajustements, de lucidité… et parfois de renoncements nécessaires. Un chemin exigeant, où l’accompagnement, la patience et l’acceptation ont joué un rôle central.
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Des objectifs ambitieux, sans cesse ajustés face à la réalité du corps 🤕
En début de saison, l’objectif principal était clair : revenir progressivement en forme pour être en mesure de prendre le départ du 100 km de Nice by UTMB en septembre. Pour y parvenir, la saison s’articulait autour de plusieurs jalons intermédiaires destinés à valider les étapes de la reprise.
Un semi-marathon en mars devait servir de premier test, suivi du Marathon de Paris en avril, ajouté presque par surprise. L’Ultra Lozère, disputé sur deux jours avec 110 km et 6 000 m de dénivelé positif, constituait ensuite un gros bloc d’endurance, avant l’échéance finale à Nice.
La réalité du terrain a rapidement imposé des ajustements. Le semi-marathon de mars est passé de justesse, avec un rythme bien inférieur aux années précédentes, mais avec la satisfaction d’avoir tenu l’effort sans marcher. Le Marathon de Paris, préparé dans un délai très court, a été bouclé dans la douleur, avec près d’une heure de plus que son dernier chrono, mais aussi avec une vraie fierté : celle de n’avoir rien lâché.
L’Ultra Lozère a marqué un tournant. Deux journées très contrastées, entre portions bien maîtrisées et longues sections gérées uniquement au mental. Benoît est allé au bout, mais avec une lucidité nouvelle : celle de mesurer l’engagement nécessaire pour enchaîner un 100 km en une seule traite quelques mois plus tard.
Cette lucidité l’a conduit à une décision forte et responsable : renoncer au 100 km de Nice by UTMB, pour se réorienter vers un format plus flexible, le 24h Trail du FAC, sans barrière horaire stricte. Malheureusement, une aponévrosite plantaire apparue début août a mis un coup d’arrêt définitif à la saison, forçant un arrêt complet jusqu’à l’hiver.
Une saison marquée par une évolution profonde du regard porté sur soi 💆🏼
Au-delà des résultats sportifs, cette saison a surtout été marquée par une prise de conscience importante. Benoît a dû accepter une réalité difficile mais essentielle : à 60 ans, le retour à son niveau de 55 ans est incertain, et le chemin pour s’en rapprocher est long, exigeant, parfois frustrant.
Cette prise de conscience ne signifie pas un renoncement, mais une évolution. Une autre manière d’aborder la pratique, moins centrée sur la comparaison avec le passé, plus tournée vers ce que le corps est capable de produire aujourd’hui. Elle pose aussi la question de certains formats très engagés, comme le 100 miles, qui deviennent peut-être moins compatibles avec la physiologie et les contraintes de récupération liées à l’âge.
Cette saison a donc été autant une épreuve physique qu’un travail intérieur, fait de lucidité, d’acceptation et de réajustement des ambitions.
L’accompagnement Ibex outdoor comme pilier dans une saison difficile 💪🏼
Dans ce contexte, l’accompagnement Ibex outdoor a joué un rôle déterminant. Plus que jamais, le coaching n’a pas été uniquement une question de planification ou de performance, mais de présence, de soutien et de structuration.
Pierre-Adrien a accompagné Benoît dans cette saison complexe avec beaucoup de justesse, en aidant à maintenir un cadre malgré les aléas, à garder du sens dans les phases de doute, et surtout à structurer une reprise progressive lorsque le corps l’a permis. Dans une période où la motivation pouvait vaciller, ce regard extérieur a permis d’éviter les excès, de canaliser l’envie d’en faire trop, et de rester inscrit dans une logique de long terme.
Ibex outdoor a ainsi permis de transformer une saison chaotique en une saison utile, riche d’enseignements, et surtout tournée vers l’avenir plutôt que figée sur les frustrations.
Une suite à construire avec patience, lucidité et plaisir 🌿
Avec le recul, cette saison restera comme une étape de transition. Une année où l’objectif principal n’était pas de performer à tout prix, mais de comprendre, d’apprendre et de poser les bases de la suite.
Les projets à venir restent ouverts, mais plus mesurés :– reprendre progressivement, sans brûler les étapes,– reconstruire une base solide,– retrouver de la vitesse progressivement,– envisager des formats plus compatibles avec l’âge et les contraintes actuelles.
L’idée d’un effort de 12 heures au printemps ou en début d’été, d’un retour sur le 24h du FAC en septembre, ou encore de courses à étapes et d’épreuves off sans la pression des barrières horaires, s’inscrit dans cette logique. Une pratique plus libre, plus adaptée, mais toujours guidée par l’envie de rester acteur de son sport.
Structurer sa préparation avec Ibex outdoor
Chez Ibex outdoor, chaque accompagnement s’adapte à votre rythme, vos contraintes et vos ambitions. Qu'importe votre objectif ou votre niveau, notre mission reste la même : vous aider à progresser durablement, sans perdre le plaisir de courir.
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