SaintéLyon : la première grande traversée de Romain Dehaudt 🌌
- Ibex outdoor
- il y a 3 jours
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Il y a des courses qui servent de bilan, d’autres qui déclenchent des bascules. Et puis il y a celles, comme la SaintéLyon, qui marquent la fin d’une année éprouvante autant qu’elles ouvrent la porte vers une autre. Pour Romain Dehaudt, ce rendez-vous nocturne entre Saint-Étienne et Lyon n’était pas seulement une épreuve de 100 kilomètres. C’était l’aboutissement d’une saison dense, atypique et parfois même brutale, commencée un an plus tôt presque par intuition, sans structure, mais avec une motivation débordante.
2025 restera pour lui comme sa véritable entrée dans le monde du trail. Jusqu’en octobre 2024, il ne courait presque pas. En un an, il a aligné 4 000 km, 110 000 m de dénivelé positif, et trois blocs monstrueux : l’Ultra du Saint-Jacques by UTMB (100M), Nice by UTMB (100K), puis la SaintéLyon en fin de saison. Une trajectoire fulgurante… et clairement pas très progressive. Mais parfois, la passion prend le pas sur la prudence. Parfois, le corps tient. Et parfois, cela fonctionne suffisamment bien pour accumuler de l’expérience sans se brûler.
C’est dans ce contexte qu’il rejoint Ibex outdoor en octobre, après dix mois en solitaire. La charge mentale était devenue trop lourde : trop d’incertitudes, trop d’auto-doutes, trop de questions sans réponses sur la pertinence des séances réalisées. La SaintéLyon représentait alors, pour lui, l’opportunité parfaite de conclure l’année avec une course cohérente, structurée, alignée avec ses progrès du moment.

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Une préparation méthodique pour dompter la SaintéLyon 🌙
Avec le volume colossal déjà accumulé entre janvier et septembre, il ne s’agissait pas d’amener encore plus de kilomètres, mais de mieux les organiser.Pierre-Adrien l’a donc orienté vers une approche centrée sur le travail au seuil : intensités contrôlées, spécificité du roulant, adaptations musculaires pour encaisser les longues portions de course continue—une caractéristique emblématique de la SaintéLyon.
Pour la première fois, Romain évoluait dans un cadre qui lui retirait la charge mentale de décider.« Ne plus avoir à me demander si ma séance est pertinente, si je fais trop ou pas assez… C’est un soulagement énorme. »
Il vit dans le Limousin, loin des grands massifs, loin des pentes interminables. Il s’entraîne seul, dans un environnement où il n’a aucun moyen naturel de se comparer.L’accompagnement Ibex outdoor lui apporte alors trois choses essentielles :– un cadre,– un repère,– un soutien.
Et les échanges quotidiens avec son coach ont joué un rôle déterminant dans sa stabilité émotionnelle. Parce que progresser, ce n’est pas seulement courir plus vite ou plus longtemps : c’est aussi se sentir rassuré quand les doutes reviennent, soutenu quand la fatigue s’installe, guidé quand on manque de visibilité.
Un test d’effort fin octobre vient compléter le tableau : une analyse de sa physiologie, de l’oxydation glucides/lipides, de ses seuils cardiaques… Des données précises qui permettent d’ajuster encore plus finement l’entraînement.Pierre-Adrien fait le déplacement.Un geste qui compte.Un geste qui ancre la relation de confiance.
Et au fil des semaines, les sensations confirment que le travail paie : des allures de seuil mieux tenues, une dérive cardiaque moindre, une endurance plus solide. Romain arrive sur la SaintéLyon avec cette forme de confiance intérieure que seuls les blocs bien assimilés peuvent donner : prudente, mais réelle.
SaintéLyon 2025 : une course imparfaite, mais terriblement formatrice 🎓
La nuit du départ, pourtant, ne se déroule pas comme prévu. Très vite, son estomac se serre, se bloque, proteste. Malgré un plan nutritionnel préparé avec précision—65 g de glucides par heure, hydrogels testés, boissons adaptées—le corps ne veut plus rien. Avant Sainte-Catherine, les premières douleurs apparaissent. Il tiendra trois heures correctement, puis plus rien.Juste quelques gorgées.Un arrêt express aux toilettes à Soucieu lui fait perdre près de dix minutes. La SaintéLyon est souvent imprévisible. Cette édition ne fait pas exception.
Mais au-delà des complications, la course raconte autre chose : la solidité du bloc travaillé en amont. Romain tient un rythme intéressant sur près de quarante kilomètres. Les jambes répondent.Musculairement, il est prêt.Physiquement, il encaisse.Mentalement, il reste engagé.
Il termine en 7 h 17, sans atteindre l’objectif initial (passer sous les 7 heures), mais avec un sentiment partagé entre frustration et fierté : frustration d’avoir été limité par la nutrition, fierté d’avoir couru de manière cohérente malgré tout.
Surtout, cette SaintéLyon vient clore une année où il n’a connu ni blessure, ni abandon.Son UTMB Index passe de 515 à 685 en douze mois.Une progression rare.
2026 : structurer, affiner, viser plus loin 🚀
La page de 2025 se tourne, mais elle laisse des bases solides. La saison 2026 s’annonce ambitieuse, mais mieux calibrée :– une préparation marathon pour travailler la vitesse,– la MaxiRace (100K) au printemps,– la TDS en août comme grand objectif,– et peut-être, selon la forme, un retour sur les Templiers ou la SaintéLyon.
Autour de lui, une équipe pluridisciplinaire se construit :préparation mentale avec Éric Lacroix, nutrition avec Marie Koeberlé, suivi kiné et travail sur le sommeil.Romain ne veut pas seulement courir plus : il veut courir mieux.
Et quand on lit son année, on comprend qu’il n’est qu’au début de son histoire dans le trail.
Structurer sa préparation avec Ibex outdoor
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